Jean-Baptiste Andrea – Veiller sur elle (Pascale)

Jean-Baptiste Andrea, Veiller sur elle, 2023, 586 p

Résumé :

Mimo Vitaliani nait en 1904 en France de parents italiens. Son père est sculpteur. En 1916, à la mort de son père, Mimo est mis en apprentissage chez Zio Alberto, un sculpteur italien alcoolique sans grand talent et tyrannique avec ses employés, à Pietra d’Alba près de Gênes. Sa mère reste en France, et promet de le rejoindre bientôt.

Pendant des travaux de restauration du palais Orsini, il rencontre Viola Orsini, la fille des aristocrates propriétaires des lieux, qui a le même âge que lui. Commence alors une longue amitié qui va perdurer toute leur vie.

Avis : Le roman raconte l’histoire de Mimo qui deviendra sculpteur après ses rudes années d’apprentissage, et celle des Orsini qui est imbriquée à la sienne : Viola, sa compagne de jeux pendant son adolescence, et Francesco son frère. Il y a beaucoup de personnages secondaires dans le roman, qui dépeint l’Italie après la première guerre mondiale et la montée du fascisme dans les années quarante.

La construction du roman est parfaite, la narration très élégante, (pas de descriptions de détails glauques ). Un roman qui plaira au plus grand nombre, plus littéraire qu’un « feel good book » mais tout aussi consensuel.

Pour ma part, je préfère quand même les romans âpres, écrits avec les tripes.

Jean-Baptiste Andrea – Cent millions d’années et un jour (Pascale)

Jean-Baptiste Andrea, Cent millions d’années et un jour, 2019, 320 p.

Résumé 
Stan, paléontologue en fin de carrière, entraîne son ami Umberto et son assistant Peter dans une expédition, sur les traces d’un squelette de dinosaure enfoui dans les glaces. Il ne dispose que de peu d’éléments, le récit d’une petite fille, une histoire racontée autrefois, et le désir d’y croire.

Mon avis :
Le roman est raconté sur 4 saisons, et fait une large part aux descriptions de la montagne, du glacier, au quotidien des hommes de l’expédition. Il comporte des retours en arrière sur l’enfance de Stan, ce qui est à l’origine de sa vocation. L’amour qu’il porte à sa mère, sa relation difficile avec son père. Le récit est tendu vers l’objectif de cet homme : faire une découverte majeure, il y a là le côté palpitant de la recherche. Les descriptions ne sont jamais ennuyeuses (si, un peu). C’est un beau roman, bien construit, bien écrit, qu’on dévore et qui donne envie de découvrir des squelettes de dinosaure en se baladant en montagne.