Avril Bénard, A ceux qui ont tout perdu, 2024, 192 p
Résumé :
L’occident est en guerre et le front se rapproche d’une petite localité qui va être évacuée.
L’armée donne l’ordre de faire un sac et de partir : c’est la douche froide, l’incompréhension.
Comment est ce possible pour Manon et sa fille, Paul, Marek, Mme Dépalle et les autres.
Nous allons suivre ces personnages bousculés dans leur vie pendant l’heure qui précède leur départ.
Avis : Un très court roman mais très prenant et bien accrocheur. Le contexte est ici en pleine actualité et le descriptif de ce départ forcé fait résonance avec les récits de guerre et de déportations qui ont accompagnés mon enfance.
Je trouve, cependant, que le sujet aurait pu être traité plus profondément et j’apparente plus ce livre à une nouvelle qu’à un roman et c’est dommage car il y a évidemment matière à sensibiliser.
Cercle littéraire de Dordogne 
quelle belle écriture ! Les mots sont précis et les sentiments tellement bien retranscrits.
c’est vrai que cet ouvrage ressemble plus à une nouvelle qu’à un roman mais l’auteur nous bouscule dans cette heure pleine d’impératifs, de choix, de tristesse ou de résolution.
les histoires se télescopent et s’entrechoquent. On aimerait connaître la suite, le voyage en camion et l’arrivée quelque part.
Un livre court, des chapitres courts, des phrases courtes, hachées, qui peinent à émouvoir malgré la poésie des expressions. L’ensemble, qui ressemble à un recueil de nouvelles, m’a paru décousu, les personnages un peu caricaturaux (par exemple le clochard avec son chien ), sans consistance. Il manque peut être un fil conducteur un peu plus solide que le seul départ forcé pour tous. En lisant ce roman on pense à l’actualité de la guerre en Ukraine, mais le roman en est finalement assez éloigné. En refermant ce livre, je reste un peu déçue parce que le sujet était pourtant intéressant.