Auður Ava Ólafsdóttir, Miss Islande, 2018, 229p
Résumé : Dans le Reykjavik des années 60, Helda, jeune provinciale, rêve de devenir écrivain. Le puritanisme Islandais de ces années-là est tellement prégnant qu’une femme ne peut se distinguer qu’en devenant « Miss Islande », c’est-à-dire d’être une façade représentative de la beauté Islandaise et Helda va avoir toutes les peines du monde à échapper à ce système. Son ami Jon Jhon , homosexuel, est de son côté victime des préjugés de cette société où la seule obligation pour les pauvres est d’offrir leur force virile.
Avis : Une balade dans la capitale Islandaise des années 60. C’est un livre qui nous rappelle les conditions terriblement difficiles de l’après-guerre en Islande et la difficulté de vivre sa vie lorsque le sort vous a fait naître dans une famille modeste. C’est aussi la vision de l’arrivée des biens de consommation dans une capitale jusqu’à lors privée de tout et l’empilement de jeunes venus des campagnes. Un roman très agréable à lire malgré la dureté de ses propos et une belle photographie d’une période de transformation dans un pays conservateur et replié sur lui-même.
Cercle littéraire de Dordogne 
J’ai découvert avec intérêt une auteure islandaise, je ne connaissais que Stefansson, que j’avais trouvé un peu tortueux. Le roman est assez court et ne comporte donc pas les longues descriptions qui permettent de bien visualiser le décor, c’est dommage. Le récit est bien mené, et le destin de Hekla apparait comme très moderne pour l’époque.
Je n’ai pas vu « l’apparition des biens de consommation », dont parle Dominique, il m’a peut être manqué un niveau de lecture.
C’est un roman que j’ai bien aimé lire, mais qui ne me marquera spécialement