Tanguy Viel, La fille qu’on appelle, 2021, 175 p.
Résumé :
Max Le Corre est le chauffeur du maire de la ville, Quentin Le Bars. Il est boxeur amateur.
Lorsque sa fille de 20 ans, Laura, revient vivre avec lui, il demande au maire de l’aider à trouver un logement.
Quentin Le Bars va recevoir la jeune fille à la mairie, il lui propose de l’aider aussi à trouver du travail. Lorsqu’il passe la voir dans son nouveau logement, Laura comprend qu’il y aura une contrepartie à l’aide du maire.
Mon avis :
Ce petit roman décrit le mécanisme de domination des hommes de pouvoir. Comment s’installe cette relation que la jeune fille n’a pas souhaité, mais contre laquelle elle n’a pas lutté. Comme s’il était naturel, dans le rapport inégal de leurs classes sociales respectives, qu’elle se fasse avoir. Un roman très sombre donc, très en phase avec mouvements #metoo, d’une écriture simple et facile.