Eric Reinhardt, Comédies françaises, 2020, 477 p.
Résumé :
Dimitri est un jeune homme de 27 ans, il fait du lobbying après de brillantes études, puis devient journaliste à l’AFP. Passionné par le théâtre, mais aussi par les surréalistes, il enquête sur les débuts d’Internet. Il découvre qu’en France, dans les années 70, un ingénieur, Louis Pouzin, travaille sur les systèmes de transmission de données dans le cadre d’un programme de recherches qui sera finalement abandonné par l’Etat. Si ces recherches avaient été poursuivies, il aurait pu être à l’origine de la naissance de ce qu’on appellera plus tard Internet. La France fera le choix du Minitel….
Dimitri rencontre (ou croit reconnaître) à plusieurs reprises la même jeune femme, à Madrid, à Paris, cela l’obsèdera dans sa vie sentimentale.
Mon avis :
Ce roman est une enquête très fouillée sur les programmes de recherche dans le domaine des télécommunications en France dans les années 70, et il montre comment un industriel puissant, Ambroise Roux, a réussi à influencer les hommes politiques et à leur dicter de mauvais choix. Parallèlement nous suivons les péripéties amoureuses de ce jeune homme. Ce qui donne un roman très dense, très foisonnant, très riche, très copieux. Le récit s’égare parfois : quel intérêt de parler de la vie de Max Ernst ?
L’écriture est brillante, un poil sophistiquée, avec des dialogues un peu crus, c’est un curieux mélange, avec des passages interminables quelquefois. J’admire le travail que ce roman représente, mais ce n’est pas le roman que j’ai préféré.