Kazuo Ishiguro – Klara et le soleil (Pascale)

Kazuo Ishiguro, Klara et le soleil, 2021, 421 p

Résumé : Klara est une AA (amie artificielle), c’est-à-dire une androïde dotée d’une intelligence artificielle. Elle attend en vitrine du magasin, d’être choisie par un enfant, et achetée par ses parents. Elle capte les rayons du soleil qui la « rechargent » et observe les scènes du dehors. Elle est acquise par Josie, une jeune adolescente à la santé précaire. Son rôle est de veiller sur elle. Sa vie commence alors, elle fera la connaissance de Rick, le voisin et petit ami de Josie, la maman Chrissie très occupée par son travail et la gouvernante Melania. Elle apprendra peu à peu l’histoire de Josie, et sera de plus en plus sollicitée pour aider Josie.

Mon avis : Nous entrons dans un monde imaginaire, raconté maladroitement par l’androïde, où les enfants apprennent à domicile en téléconférence, participent de temps en temps à des réunions de socialisation, vivent dans une société en partie déshumanisée. Nous découvrons la vie de Josie, les drames de sa famille au fil du récit de Klara. Bien qu’elle soit un robot, ou parce qu’elle est programmée pour ça, elle fait preuve d’empathie pour Josie. Son langage très imagé est d’une profonde poésie, une sorte de poésie simple du quotidien,  et on marche complètement dans cette histoire improbable racontée par un robot. Le roman pose des questions sur l’IA : comment les observations de Klara  l’amènent à comprendre les humains , et on admire ses progrès comme on s’émerveille du développement de l’intelligence chez les enfants. C’est tout à fait bluffant, et la tension qui s’installe dans le récit nous scotche jusqu’à la toute fin. J’ai vraiment été éblouie et séduite par ce roman.

Un commentaire sur “Kazuo Ishiguro – Klara et le soleil (Pascale)

  1. j’ai bien aimé ce roman d’anticipation.

    Klara, l’AA (l’amie artificielle) apprend le comportement des humain petit à petit en les observant . Cela nous montre les incohérences qui mènent à nos actes ou à nos humeurs parfois et, ainsi, la complexité de l’âme humaine. Le robot analyse mais il reste un objet qui pourtant semble comprendre qu’il ne pourra pas remplacer un enfant si le cas se présentait.

    la fin est finalement un peu triste mais, encore une fois, le robot ne s’en aperçoit pas et accepte son rebut sans problème.

    le style « simpliste » du roman ne gâche pas la lecture et les interrogations ou les recherches des humains sur ces robots « intelligents » nous questionnent en effet sur l’avancée de l’IA dans nos vie actuelles.

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