[Prix Roblès 2024] Gabriel Henry – Blackout ( Pascale)

Gabriel Henry, Blackout, 2023, 204 p

Résumé :

Ulysse est un jeune homme brisé, physiquement, blessé à la tête et au bras. Mais aussi psychiquement, il est devenu amnésique suite à un accident. Il quitte la France pour la Mongolie avec Ariunaa, sa compagne, pour aller vivre dans un village reculé, chez les parents d’Ariunaa.

Chaque jour, dans les gestes du quotidien, il va chercher à retrouver son passé. Ariunna l’y aidera.

D’où viennent ses blessures ? Quel accident l’a conduit ici ?

Avis :

Le mystère plane et demeure jusqu’à la fin du roman, très bien construit. On suit le cheminement d’Ulysse, ses interrogations, ses contemplations de la nature très sauvage. Il observe la vie simple des villageois autour de lui, concentrée sur l’organisation matérielle : sortir les vaches de l’enclos, surveiller leurs déplacements, aller dans la ville voisine pour le marché…

Les descriptions de la nature sont somptueuses, l’écriture est très poétique, très attachante.

J’ai pensé à Continuer, de Laurent Mauvignier pour les grandes descriptions des steppes mongoles, et le côté « réparateur » de la nature pour les humains « cabossés » de la vie.

2 commentaires sur “[Prix Roblès 2024] Gabriel Henry – Blackout ( Pascale)

  1. très beau roman alors qu’il ne se passe pas grand chose!

    j’ai beaucoup aimé le rythme et l’écriture de l’auteur, la contemplation et la lenteur du récit, le chemin tortueux suivi par Ulysse.

    c’est poétique mais très réel et la description de la Mongolie est magnifique.

    bref, je crois que c’est le roman que j’ai le plus apprécié dans la sélection 2024.

  2. Un beau roman où la description des paysages de ce pays de steppes qu’est la Mongolie et des ciels magnifiques qu’offre cet endroit à eu, pour moi, plus d’importance que l’histoire de ce pauvre Ulysse.

    Un voyage très agréable dans un coin du monde où même le rouleau compresseur de L’URSS n’a pas réussi à tout détruire.

    Pendant tout le roman, le temps semble être arrêté et seule demeure la contemplation de ces collines et de ces ciels de jour comme de nuit.

    Les gens qui vivent dans ces petits villages de Mongolie, sans autres besoins que d’apprécier les petits bonheurs quotidiens, font partie intégrante du paysage.

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